Quelques mots sur le doute – De la dépression à la joie

« La vérité est l’accord entre l’intelligence et les choses » St Thomas d’Aquin

Quelle que soit les remises en cause suscitées par l’intelligence abandonnée au gré de l’imagination, la perception des choses au moyen des sensations réintroduit pour qui veut la base inamovible sur fond de laquelle toute idée apparaît pour ce qu’elle est : une idée.

Que je le veuille ou non, le réel présent dans lequel je vis est ce qu’il est. Le fait de laisser mon imagination contester son existence ne change rien à ce qu’il est et ne peut que me rendre malheureux. Il est toujours possible de se débarrasser du doute. Le doute relatif à la réalité dont m’informent mes sens n’est qu’une idée qui s’impose. En douter n’est qu’une idée qui s’impose. Douter de ce qu’il soit toujours possible de se débarrasser du doute n’est encore qu’une idée qui s’impose.

Bien entendu et quelle que soit la certitude la plus indiscutable qu’introduit la perception du réel dans toutes ses dimensions, sortir du doute nécessite l’intervention de la volonté et donc la ferme décision de ne plus revenir sur le sujet, sauf à laisser aux sentiments la maîtrise du cours de mes idées..

Sur fond de perception sensitive du réel présent dans toutes ses dimensions, je dépasse donc l’idée de doute en passant à autre chose, autant de fois et aussi longtemps qu’il le faudra, jusqu’à l’oubli complet de ce qu’il est, c’est-à-dire une simple idée qui s’impose.

Cette démarche m’établira à la fois dans la paix et dans la certitude du réel. Certitude depuis laquelle mes craintes de naguère m’apparaîtront bientôt dérisoires.