encore quelques mots sur la dépression nerveuse

Henri JOMIN avait à propos de la dépression nerveuse des paroles très fortes, allant bien au-delà des idées couramment admises

Mais – outre ses compétences véritablement hors du commun dans ce domaine – la seule école qui vaille ici est bien celle du réel vécu et des faits avérés.

Deux citations centrales :

“Nous avons tout en nous pour guérir de la dépression.” 
(Henri JOMIN S.J.) 

“Une dépression dure dix minutes, deux heures, deux jours, deux semaines, deux mois, six mois, … ou toute la vie, cela dépend entièrement de moi.
(Henri JOMIN S.J.) 

Oui, je peux guérir d’une dépression nerveuse en dix minutes dès lors que j’adopte la bonne attitude sitôt que la dépression se profile. Cela dépend de moi et ne dépend que de moi.

Mais je me laisse bien souvent tromper par la souffrance qui découle de la dépression et ceux qui l’ont connue ou la connaissent savent que mon psychisme peut me faire souffrir autant sinon plus encore que mon corps. C’est le découragement et l’inquiétude provoqués par la souffrance endurée qui me poussent le plus souvent à prendre les mauvaises décisions.

Pourquoi ? Parce que cette souffrance caractéristique de la dépression faite d’abattement sentimental, de lassitude, d’indifférence aux choses et aux évènements débouche bien souvent sur une démission de la volonté, laissant la voie libre à une domination nocive du corps sur l’esprit (cf Vérité n°3).

Le but de ces quelques lignes n’est pas d’ajouter aux « Vérités et Principes » décrits sur la première page du Site, mais de souligner le fait qu’il est toujours possible de guérir d’une dépression, quelle que soit son ancienneté ou sa profondeur.

Peu importe qu’une dépression soit récente ou ancienne, légère ou profonde, la façon de procéder ne varie pas et la mise en oeuvre des principes de l’Horathérapie produira le même résultat, faudrait-il user d’un peu de persévérance.

Car enfin soyons clairs : dès lors que je décide d’ignorer radicalement mes sentiments négatifs – ce ressenti d’abattement et d’indifférence aux choses évoqué ci-dessus – que reste-il de ma dépression sinon quelques idées négatives que je ne cesse de ressasser ? (bien souvent d’ailleurs à propos de ma dépression elle-même et de la difficulté à en sortir).

En vérité, il dépend de moi et il ne dépend que de moi de passer à autre chose maintenant, à l’instant, pour un instant.

Je décide donc maintenant de cesser de discuter et de passer effectivement à autre chose ! Maintenant, calmement, résolument et autant qu’il faudra (en me traçant un cadre simple et une perspective accessible tels qu’exposés au Principe n° 4)

En pratiquant ainsi fermement jusqu’à l’acquisition d’une sorte de réflexe j’utilise avec bonheur le seul moyen dont je dispose à ma guise et sans limite pour parvenir à dépasser, jusqu’à la dernière des dernières, toute idée qui s’impose à moi à propos de ma tristesse, de mon indifférence à tout, de ma dépression, de sa cause, de ce que j’en ai lu ou entendu etc. etc. etc.

En procédant ainsi jusqu’à l’oubli complet de tout ce qui tourne autour de ma dépression, je permets aussi à mes sentiments de se guérir d’eux mêmes – car mon corps est conformé pour cela.

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